coiffer [kwɑfe] v. tr. dir.
I coiffer qqn. 1 Couvrir la tête de qqn (avec une coiffure).
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chapeauter. Coiffer un enfant d'une tuque, avec une tuque.
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pronom. « elle se coiffa d'un châle » (F.-A. Savard, 1937).
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(en emploi d’adjectif) coiffé. Un homme coiffé d'un chapeau melon.
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vieilli (expression) Coiffer sainte Catherine : être encore célibataire à 25 ans (en parlant d'une femme). 2 Arranger les cheveux de qqn. « grand-mère s'est fait couper les cheveux. [...] Plus tard, elle a commencé à me demander de la coiffer » (Y. Chen, 1995).
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pronom. « elle met du rouge et se coiffe avec beaucoup de soin » (A. Hébert, 1982).
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(en emploi d’adjectif) coiffé. Avoir les cheveux coiffés en chignon. Être bien, mal coiffé. 3 fig. Vaincre, devancer qqn. Coiffer un rival.
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(expression) Coiffer qqn au poteau, lui prendre la première place de justesse. 4 F/E (en emploi d’adjectif) fig. Être né coiffé : avoir beaucoup de chance.
II coiffer qqch. 1 Mettre qqch. sur sa tête. Coiffer un chapeau. « J'ai coiffé les écouteurs et cherché le bon bouton » (L. Hamelin, 1994). 2 par anal. Surmonter; surplomber. Un titre qui coiffe un article. « le petit front plissé qui coiffait deux yeux aveugles » (A. Cousture, 1985). 3 fig. Avoir sous sa responsabilité; contrôler.
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fam. chapeauter. Une société qui coiffe plusieurs filiales.
CONJUGAISON
MEQ - AC