jaser [ʒɑze] v.
1 V. intr. Émettre son cri, en parlant de certains oiseaux. La pie et le geai jasent.
◈
par anal. Babiller, gazouiller.
⇒
babillergazouiller.Bébé qui jase. Ruisseau qui jase. 2 V. intr. Tenir des propos indiscrets ou malveillants.
⇒
cancaner, médire. Des manies qui font jaser. « Je vous inviterais bien à monter, seulement, à cette heure-ci, les voisins jaseraient » (Gr. Gélinas, 1950).
‒
V. tr. indir.
jaser sur. « Je vous dérange? On jasait sur moi? » (Y. Beauchemin, 1989). 3 V. intr. Q/C fam. Converser, bavarder agréablement.
⇒
bavarderconverserdeviser; fam. placoter. Ils ont jasé tout l'après-midi. « En marchant sur la plage, je croise deux touristes françaises et nous jasons un peu » (L. Gauthier, 1984).
‒
(expression) Parle, parle, jase, jase : se dit pour parler d'une longue conversation ou à la fin d’une longue conversation. « Ça fait que parle, parle, jase, jase, le temps avait fini par passer » (M. Tremblay, 1978).
‒
V. tr. indir. jaser avec qqn. « Ça m'a fait plaisir de jaser avec toi » (Fl. Nicole, 1994).
‒
V. tr. indir. jaser de, sur. Ils ont jasé sur leur voyage. « Il jasait du chaud et du froid, du sec et du pluvieux, repassait l'une après l'autre les vieilles remarques de l'ancien temps » (F.-A. Savard, 1937). REM. Ce sens est vieilli en France.
jaser sur. « Je vous dérange? On jasait sur moi? » (Y. Beauchemin, 1989). 3 V. intr. Q/C fam. Converser, bavarder agréablement.
⇒
bavarderconverserdeviser; fam. placoter. Ils ont jasé tout l'après-midi. « En marchant sur la plage, je croise deux touristes françaises et nous jasons un peu » (L. Gauthier, 1984).
‒
(expression) Parle, parle, jase, jase : se dit pour parler d'une longue conversation ou à la fin d’une longue conversation. « Ça fait que parle, parle, jase, jase, le temps avait fini par passer » (M. Tremblay, 1978).
‒
V. tr. indir. jaser avec qqn. « Ça m'a fait plaisir de jaser avec toi » (Fl. Nicole, 1994).
‒
V. tr. indir. jaser de, sur. Ils ont jasé sur leur voyage. « Il jasait du chaud et du froid, du sec et du pluvieux, repassait l'une après l'autre les vieilles remarques de l'ancien temps » (F.-A. Savard, 1937). REM. Ce sens est vieilli en France. CONJUGAISON
MEQ - AC