pleurer [plœʀe] v.
I V.
A 1 V. intr. Verser des larmes, sous l'effet d'une douleur, d'une émotion (anton. : rire).
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fam. brailler, chialer.
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pleurnicher, sangloter; fam. piauler. Avoir envie de pleurer, se mettre à pleurer. Pleurer doucement, silencieusement. « comme la petite ne cessait de pleurer, elle la prit dans ses bras, serrant la fragile tête contre sa joue » (M.-C. Blais, 1959).
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V. tr. indir.
pleurer de (+ cause). Pleurer de dépit, de rage, de joie. « il l'entraîna dans des aventures à faire pleurer d'envie Gulliver et Robinson Crusoé eux-mêmes » (Ant. Maillet, 1979).
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(expressions)
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À pleurer, à faire pleurer : au point d'en verser des larmes; extrêmement. « Il s'éternisait ici un temps à faire pleurer » (H. Corriveau, 1991).
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C'est Jean qui pleure et Jean qui rit : passer facilement du rire aux larmes, de la joie à la tristesse.
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Pleurer à chaudes larmes.
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fam. Pleurer comme une Madeleine, abondamment. « Blanche reçut un appel de sa sœur Jeanne, qui pleurait comme une Madeleine » (A. Cousture, 1986).
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fam. Pleurer comme un veau.
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prov. Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera. 2 V. intr. Verser des larmes, sous l'effet d'une cause irritante. Pleurer en épluchant des oignons. 3 V. intr. par anal. Émettre un son, un bruit semblable à une plainte ou un gémissement. « Je voyais les croix, les gros arbres pleurant dans le vent, les feuilles roulant sur les talus » (V.-L. Beaulieu, 1970).
pleurer de (+ cause). Pleurer de dépit, de rage, de joie. « il l'entraîna dans des aventures à faire pleurer d'envie Gulliver et Robinson Crusoé eux-mêmes » (Ant. Maillet, 1979).
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(expressions)
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À pleurer, à faire pleurer : au point d'en verser des larmes; extrêmement. « Il s'éternisait ici un temps à faire pleurer » (H. Corriveau, 1991).
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C'est Jean qui pleure et Jean qui rit : passer facilement du rire aux larmes, de la joie à la tristesse.
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Pleurer à chaudes larmes.
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fam. Pleurer comme une Madeleine, abondamment. « Blanche reçut un appel de sa sœur Jeanne, qui pleurait comme une Madeleine » (A. Cousture, 1986).
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fam. Pleurer comme un veau.
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prov. Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera. 2 V. intr. Verser des larmes, sous l'effet d'une cause irritante. Pleurer en épluchant des oignons. 3 V. intr. par anal. Émettre un son, un bruit semblable à une plainte ou un gémissement. « Je voyais les croix, les gros arbres pleurant dans le vent, les feuilles roulant sur les talus » (V.-L. Beaulieu, 1970). B par méton. 1 V. intr. Être affligé, avoir une très grande peine.
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V. tr. indir. pleurer sur. S'affliger à propos de qqn, s'apitoyer sur qqn ou qqch. Pleurer sur son sort. « chaque soir, elle pleurait sur le départ de ces deux fils » (F.-A. Savard, 1948). 2 V. tr. indir. Pleurer auprès de qqn (pour obtenir qqch.) : présenter une doléance, se plaindre en cherchant à forcer la compassion de qqn.
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implorer.
pleurer sur. S'affliger à propos de qqn, s'apitoyer sur qqn ou qqch. Pleurer sur son sort. « chaque soir, elle pleurait sur le départ de ces deux fils » (F.-A. Savard, 1948). 2 V. tr. indir. Pleurer auprès de qqn (pour obtenir qqch.) : présenter une doléance, se plaindre en cherchant à forcer la compassion de qqn.
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implorer. II V. tr. dir. 1 Éprouver un grand chagrin à propos de la disparition de qqn, de la perte de qqch.
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déplorer, regretter. Pleurer la mort de qqn. « Depuis neuf ans, son mari et elle pleuraient ce fils unique » (R. Racine, 2002). 2 Laisser couler (des larmes) de ses yeux. « je pleurais des larmes amères et brûlantes » (A. A. Michaud, 2001).
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(expression) Pleurer toutes les larmes de son corps.
CONJUGAISON
MEQ - 4e
- anton. rire
- à pleurer, à faire pleurer
- c'est Jean qui pleure et Jean qui rit
- pleurer à chaudeslarmes
- pleurer auprès de qqn (pour obtenir qqch.)
- pleurer comme unveau
- pleurer comme une Madeleine
- pleurer de+ cause
- pleurer sur
- pleurer toutes leslarmesde son corps