épancher [epɑ̃ʃe] v.
I 1 V. tr. dir. vx ou littér. Faire couler, verser (un liquide).
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répandre. « çà et là quelque broc renversé pendant le tumulte d'une querelle épanchait un reste de vin » (Th. Gautier, 1863).
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par anal. « La nuit mélancolique épanchait sa douceur / Avec un caressant geste de grande sœur » (A. Lozeau, 1907).
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V. pron. s'épancher. Couler, se déverser.
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coulerse déverser.« Cet étang, d'une belle étendue, s'épanche entre deux bois » (M. de Guérin, 1835). 2 V. pron. méd., mod. s'épancher. Se répandre dans un endroit inhabituel du corps. Sang qui s’épanche dans les poumons.
II fig. 1 V. tr. dir. Exprimer, confier (ses sentiments, ses pensées) en toute liberté et sincérité.
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confierexprimer.Épancher sa joie, ses peines, sa haine. « Bientôt nous avons renoncé à épancher nos sentiments à l'aide de mots, écoutant plutôt la nuit » (G. Roy, 1977).
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par ext. « Suzanne, avec un vocabulaire incandescent, épanchait son âme » (Cl. Martin, 1966). 2 V. pron. s'épancher. Se confier, s'exprimer librement. S'épancher dans un journal intime, auprès de qqn. « Je viens m'épancher sur ton épaule et te conter mes petits chagrins » (U. Paquin, 1923).
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par ext. Se répandre abondamment, en parlant d'un sentiment. « Derrière ses mains plaquées sur son visage, sa peine s'épancha » (L. Hamelin, 1994).
CONJUGAISON
- ⇑ confier
- ⇑ couler
- ⇑ exprimer
- ⇑ se déverser