geindre [ʒɛ̃dʀ] v.
1 V. intr. Pousser des cris plaintifs, étouffés et languissants.
⇒
gémir, se plaindre. « le jeune homme blessé geint doucement » (A. Parizeau, 1981).
‒
V. tr. indir.
geindre de. Geindre de douleur. « elle se mit à geindre de peur et s'enfuit vers sa hutte » (Y. Thériault, 1958).
◈
par anal. (sujet chose) Émettre un son continu ou discontinu, assourdi, rappelant une plainte humaine. « le froid était si vif que la neige geignait sous chacun de leurs pas » (L. Caron, 1981). 2 V. intr. péj. Se lamenter à propos de tout et de rien.
⇒
pleurnicher. « Elle ouvrit la bouche, je lui dis de ne pas me répondre. – Tu ne sais que geindre » (J. Ferron, 1968).
‒
(emploi tr. dir.) Ces mots que le malade a geints toute la nuit. Ils « s'approchèrent l'un après l'autre de la table, geignant que le pain de ce jour était amer » (F.-A. Savard, 1937).
geindre de. Geindre de douleur. « elle se mit à geindre de peur et s'enfuit vers sa hutte » (Y. Thériault, 1958).
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par anal. (sujet chose) Émettre un son continu ou discontinu, assourdi, rappelant une plainte humaine. « le froid était si vif que la neige geignait sous chacun de leurs pas » (L. Caron, 1981). 2 V. intr. péj. Se lamenter à propos de tout et de rien.
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pleurnicher. « Elle ouvrit la bouche, je lui dis de ne pas me répondre. – Tu ne sais que geindre » (J. Ferron, 1968).
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(emploi tr. dir.) Ces mots que le malade a geints toute la nuit. Ils « s'approchèrent l'un après l'autre de la table, geignant que le pain de ce jour était amer » (F.-A. Savard, 1937). 
CONJUGAISON
MEQ - AC
- ⇒ gémir
- ⇒ larmoyer
- ⇒ plaindre
- ⇒ pleurnicher
- ⇒ se lamenter
- ⇒ se plaindre