stationner [stasjɔne] v.
1 V. tr. indir.
stationner dans, sous, etc. (+ lieu) ou v. pron. Q/C se stationner dans, sous, etc. (+ lieu) Rester un certain temps à la même place, en parlant d'une personne; spécialt être établi pour un certain temps à un endroit donné, en parlant de soldats, d'un corps armé. Troupes qui stationnent dans la ville. « je quittai de plus en plus souvent le banc d'où je surveillais le très improbable retour de la femme à la fourrure pour aller stationner sous la marquise, à l'entrée du hall » (H. Corriveau, 1991).
‒
(en emploi d’adjectif) stationné. « Rien à la Porte-Saint-Martin que beaucoup de foule qui circule paisiblement à travers des régiments d'infanterie et de cavalerie stationnés entre les deux portes » (V. Hugo, 1885). REM. L'emploi de stationné comme adjectif est parfois critiqué en France comme synonyme non standard de en stationnement.
◈
par ext. Rester un certain temps à la même place, en parlant d'une chose. « la section de congélation - dans laquelle on va moins souvent - se trouve dans le bas, là où le froid se stationne tout naturellement » (Le Devoir, 1999). 2 V. tr. indir. stationner dans, devant, le long de, etc. (+ lieu) S'arrêter, se garer pour un certain temps le long de la voie publique, en parlant d'un véhicule; par méton. arrêter, garer son véhicule pour un certain temps le long de la voie publique. Stationner dans la rue, devant un commerce, le long du trottoir. « Nous arrivons. Impossible de stationner devant la maison. Nous devons faire le tour du quadrilatère » (L. Dupré, 1996).
‒
(sans complément) Défense de stationner. « j'aperçus l'auto de Roberto tourner le coin de la rue et chercher une place pour stationner » (C. David, 1994).
‒
(en emploi d’adjectif) stationné. « Devant la gare était stationnée une longue, longue auto noire » (G. Roy, 1984). REM. L'emploi de stationné comme adjectif est parfois critiqué en France comme synonyme non standard de en stationnement, garé, parqué.
◈
V. tr. dir. Q/C stationner (un véhicule). Mettre (un véhicule) dans un lieu de stationnement, à l'écart de la circulation.
⇒
garer, parquer. « Je ne connais plus rien, sinon l'endroit où j'ai stationné mon auto sur la rue Stanley » (H. Aquin, 1991). REM. Cet emploi est familier en France.
◈
V. pron. Q/C se stationner dans, devant, le long de, etc. (+ lieu) S'arrêter, se garer pour un certain temps le long de la voie publique, en parlant d'un véhicule; par méton. arrêter, mettre son véhicule pour un certain temps le long de la voie publique.
⇒
se garer, se ranger. Se stationner dans la cour, le long de la route. Elle s'est stationnée devant la maison. « La limousine les laissa devant le restaurant, puis se stationna une dizaine de mètres plus loin, où le chauffeur avait repéré un coin ensoleillé propice à la lecture » (Y. Beauchemin, 1989).
stationner dans, sous, etc. (+ lieu) ou v. pron. Q/C se stationner dans, sous, etc. (+ lieu) Rester un certain temps à la même place, en parlant d'une personne; spécialt être établi pour un certain temps à un endroit donné, en parlant de soldats, d'un corps armé. Troupes qui stationnent dans la ville. « je quittai de plus en plus souvent le banc d'où je surveillais le très improbable retour de la femme à la fourrure pour aller stationner sous la marquise, à l'entrée du hall » (H. Corriveau, 1991).
‒
(en emploi d’adjectif) stationné. « Rien à la Porte-Saint-Martin que beaucoup de foule qui circule paisiblement à travers des régiments d'infanterie et de cavalerie stationnés entre les deux portes » (V. Hugo, 1885). REM. L'emploi de stationné comme adjectif est parfois critiqué en France comme synonyme non standard de en stationnement.
◈
par ext. Rester un certain temps à la même place, en parlant d'une chose. « la section de congélation - dans laquelle on va moins souvent - se trouve dans le bas, là où le froid se stationne tout naturellement » (Le Devoir, 1999). 2 V. tr. indir. stationner dans, devant, le long de, etc. (+ lieu) S'arrêter, se garer pour un certain temps le long de la voie publique, en parlant d'un véhicule; par méton. arrêter, garer son véhicule pour un certain temps le long de la voie publique. Stationner dans la rue, devant un commerce, le long du trottoir. « Nous arrivons. Impossible de stationner devant la maison. Nous devons faire le tour du quadrilatère » (L. Dupré, 1996).
‒
(sans complément) Défense de stationner. « j'aperçus l'auto de Roberto tourner le coin de la rue et chercher une place pour stationner » (C. David, 1994).
‒
(en emploi d’adjectif) stationné. « Devant la gare était stationnée une longue, longue auto noire » (G. Roy, 1984). REM. L'emploi de stationné comme adjectif est parfois critiqué en France comme synonyme non standard de en stationnement, garé, parqué.
◈
V. tr. dir. Q/C stationner (un véhicule). Mettre (un véhicule) dans un lieu de stationnement, à l'écart de la circulation.
⇒
garer, parquer. « Je ne connais plus rien, sinon l'endroit où j'ai stationné mon auto sur la rue Stanley » (H. Aquin, 1991). REM. Cet emploi est familier en France.
◈
V. pron. Q/C se stationner dans, devant, le long de, etc. (+ lieu) S'arrêter, se garer pour un certain temps le long de la voie publique, en parlant d'un véhicule; par méton. arrêter, mettre son véhicule pour un certain temps le long de la voie publique.
⇒
se garer, se ranger. Se stationner dans la cour, le long de la route. Elle s'est stationnée devant la maison. « La limousine les laissa devant le restaurant, puis se stationna une dizaine de mètres plus loin, où le chauffeur avait repéré un coin ensoleillé propice à la lecture » (Y. Beauchemin, 1989). 
CONJUGAISON
MEQ - AC
- ⇒ garer, au sens de stationner un véhicule
- ⇒ parquer, au sens de stationner un véhicule
- ⇒ se garer, au sens de se stationner dans, devant, le long de, etc.
- ⇒ se ranger, au sens de se stationner dans, devant, le long de, etc.
- -er
- se stationner dans, devant, le long de, etc.+ lieu
- se stationner dans, sous, etc.+ lieu
- stationné
- stationner dans, devant, le long de, etc.+ lieu
- stationner dans, sous, etc.+ lieu
- stationner (un véhicule)